« Kang Sun Joo »Feat. Yoon Eun Hye. Identity:Age: 22 ansNationalité: CoréenneOrientation: HétérosexuelleGroupe: Something else Poste vacant: Oui [] Non [ x ] We need to know:I wanna be: Changer quelque chose à sa vie de trentenaire? Mais quelle idée ridicule! Non, bien sûr que non, Sun ne veut rien changer à ce qu’elle était… Est devenue… Elle ne sait pas vraiment comment formuler la chose, mais non, elle ne veut pas modifier son avenir, son passé ou quoi que ce soit et simplement revenir à ses trente et quelques années. La période de l’université n’était pas un agréable souvenir pour la jeune femme : quand on a pas d’argent, qu’on vient d’une famille modeste et que l’on a pas franchement envie que cela se sache, il s’agit d’un combat de tous les jours. Travailleuse acharnée, Sun avait réussi à se construire une vie agréable, et surtout, elle avait atteint son objectif et était devenue une chef d’entreprise accomplie. Enfin , évidemment, il ne s’agit que de son point de vue, rien d’autre ne comptait à ses yeux que de se tirer de sa situation minable pour faire un pied de nez à sa propre naissance. Et puis quand on dirige une entreprise, à trente deux ans, qui a une place plus que correcte dans le monde du tabac… Y a pire non? Elle ne sait pas combien de temps cette situation va durer : va-t-elle devoir revivre toutes ces années? Bien sûr, cette idée est un peu décourageante quand on sait combien elle avait travailler durement pour obtenir son poste, mais peu importe : il est hors de question de renoncer à ce niveau de vie. I can be sweet: Sweet? La bonne blague. En tant que chef d’entreprise, Sun s’est toujours montrée impartiale, autoritaire, travailleuse mais juste, sachant appréhender les situations les plus délicates. A vrai dire, la Sun de trente ans et celle de la vingtaine ne sont pas tellement différentes l’une de l’autre. C’est une bosseuse, passant des heures et des heures à étudier sans se détourner de son objectif : avoir les meilleurs résultats possibles. La jeune femme a renié tous les exemples parentaux pour devenir meilleurs qu’eux. Quand on a un père qui se complait dans l’inaction et les verres d’alcool et une mère qui ne fait qu’enchaîner les jobs minables et aller voir ailleurs, on a pas franchement intérêt à les prendre comme modèle. N’ayant jamais cru à une quelconque prédestination, la coréenne a toujours tout fait pour forger son avenir, pour se tirer de cette vie misérable dont elle avait toujours eu honte. Sun est une personne déterminée, n’ayant pas peur de perdre ses jeunes années à travailler sans cesse, ce qui fait d’elle une fille plutôt solitaire. Elle ne donne pas vraiment envie devenir son amie, mais elle ne s’en plaint pas : c’est son choix, et veut rester la femme forte qu’elle pense être devenue, et elle fait volontairement fi de tout ce que cela a pu entraîner. Intelligente, vraiment, mais trop souvent sur la défensive, Sun n’hésite pas à se montrer cynique, parfois arrogante et est finalement un peu aigrie par cette vie qu’elle s’est imposée pour s’éloigner du marasme familial, de cette médiocrité qui a marqué son enfance. Elle a fini par se blinder, même si lorsqu’elle se retrouve nez à nez avec certaines personnes trop molles, trop pessimistes, sans envies ou ambitions, elle ne peut s’empêcher de vouloir les remuer. I love it ! Or not : Dire qu‘elle aime travailler serait un peu redondant, non? Et puis finalement, ce n‘est pas tellement que Sun aime ça, c‘est plutôt qu‘elle pense ne pas avoir le choix. Elle n‘a jamais vu d‘autres options pour changer de vie que de bosser encore et encore. La jeune femme a aimé des choses, elle pratiquait la danse au sein de son lycée puis de l‘université, elle aimait visiter des musées, des lieux historiques, passer des heures à lire des romans… Sauf que les années passant, la masse de travail se faisant de plus en plus importante, Sun a finit par tout mettre de côté. Se retrouver avec un verre de vin dans son grand appartement, le soir, après le travail; prendre le temps de s‘asseoir sur un banc pour déjeuner; mettre les dossiers de côté le temps d‘un vieux films, voila quels étaient ces derniers plaisirs. Peut-être que de se retrouver à l‘université lui permettrait de retrouver quelques heures de loisirs. Pour ce qui est de ce Sun n‘aime pas… C‘est vaste : ce qui est moyen, mais quand cela la concerne surtout, sa famille, même si c‘est un peu trop simple de résumer cela comme ça, l‘odeur de la cigarette, paradoxalement, l‘obscurité, dont elle a une sainte horreur, et bien d‘autres choses auxquelles elle ne veut pas penser. About you:Pseudo: LynnAge: 19 ansFréquence de connexion: ElevéeOù as-tu connu le forum? Par partenariat.Double compte? Nop!Test RP: Spoiler:Et pourtant, il voulait savoir. Il voulait savoir ce qu’elle cachait, le pourquoi de ses actes, le pourquoi de son attitude. Mais non, Yuri ne voulait pas répondre. D’une part, elle ne voulait pas avoir à rendre des comptes à qui que ce soit. C’était certainement une des raisons de son habituelle solitude. Quand on ne s’attache pas, quand les gens sont loin de vous, il n’y a pas de besoin de rendre des comptes, d’avoir le jugement de quelqu’un sur ses actes. Ensuite, elle ne voulait pas avoir à s’expliquer. A tout dire, à mettre des mots sur des histoires qui ne feraient qu’empirer les choses, une fois dites, à ses yeux. Evidemment, se confesser aurait peut-être pu la soulager, mais Yuri considérait avoir assez d’ennuis à cause de toutes ces choses, elle n’avait pas envie d’y réfléchir et d’en avoir encore plus. Elle ne se leurrait pas pour autant, il s’agissait certainement d’une sorte de calme avant la tempête : elle ne pourrait pas continuer de cette manière encore des années, car elle risquait tout bonnement de finir sans vie dans une ruelle sordide . Pour le moment, on pouvait considérer qu’elle avait encore la maîtrise des choses, aussi relative cette notion pouvait elle paraître, mais elle était assez lucide pour savoir que tout ne se déroulerait pas toujours de la manière dont elle le souhaitait. Même si au fond, elle n’était pas certaine de vraiment savoir ce qu’elle désirait, ni même ce qu’elle cherchait en faisant tout cela, en agissant de la sorte. Et Yuri ne voulait pas savoir. Alors quelque part, elle comprenait ceux qui gardaient le silence. Ceux qui ne disaient rien, qui, volontairement ou non, évitaient la confrontation même si cela n’était que reculer pour mieux sauter -ou pour ne pas sauter du tout, dans certains cas. Elle comprenait qu’on fuit, puisque d’une certaine manière c’était ça, les mots, les phrases qui auraient pu tout remettre en question, tout bousculer. Une bourrasque cachée dans un courant d‘air.A force de se rendre dans ce bar, Yuri ne faisait plus attention à ceux qui pouvaient se trouver dans la salle. Elle avait trop de fois passé ses fins de soirées ici pour être inconnue du barman ou des habitués, et elle savait très bien se faire assez discrète. Evidemment, ses courbes, son visage, entamé ou non par des hématomes, son élégance n’échappaient pas aux clients et ils se demandaient encore, même ce soir, ce que cette fille venait faire ici. Certains supposaient qu’elle se faisait battre par un quelconque petit ami. Ils n’étaient pas assez audacieux pour aller plus loin, pour imaginer autre chose de plus tordu, finalement. Et Dieu qu’elle s’en foutait. Ils auraient bien pu penser n’importe quoi, l’imaginait dans n’importe quelle situation, elle s’en fichait. Elle avait simplement besoin d’un verre, dont le contact frais contre sa tempe l’apaisa un tant soit peu. Le mélange d’alcool, de fatigue, de douleur et de descente d’adrénaline lui donnait cette étrange impression d’être coupée du monde alors qu’elle fermait les yeux. Elle aurait tellement aimé pouvoir prolonger cette sensation, encore un peu. Mais entre deux battements de cils, elle le vit. Était-elle maudite? Ou alors était-ce simplement une question de malchance? Souichi se dirigeait vers elle, et s’il n’avait pas ouvert la bouche avant elle, oui, elle l’aurait refoulé, pour changer . Mais voila, elle n’en fit rien. Oh elle aurait pu protester tout de même, mais elle était lasse à vrai dire, et savait pertinemment que cela ne changerait rien aux intentions du bonhomme. Quand à sa promesse de se tenir tranquille… Mieux valait ne pas se formaliser là-dessus. Elle le laissa s’asseoir, ne pipant mot, observant simplement son verre qu’elle avait reposé sur la table, faisant légèrement tourner le liquide ocré. La brune avait abandonné l’idée de récupérer son briquet, même si elle y tenait, elle qui ne s’attachait que rarement aux objets, où à très peu. Vouloir reprendre son bien voulait dire avoir affaire à celui qui le détenait présentement, et ça, elle préférait l’éviter . Enfin, elle aurait préféré, sa résolution étant tout à coup bien mise à mal. Yuri laissa d’ailleurs échapper un léger soupire lorsqu’il reprit la parole. Ne pouvait-il pas penser autrement qu’à voix haute? Mais le contact froid des glaçons à travers le tissu manqua de lui tirer un sursaut. Elle leva enfin les yeux vers lui, un instant. Un peu trop brillants à cause de l’alcool peut-être ,mais toujours elle était loin d’être totalement ivre. Et finalement, sa main quitta son verre pour tenir elle-même cette poche improvisée, un léger hochement de tête en guise de remerciement. « Etant donné qu’il m’appartient, je pense que je peux en disposer comme bon me semble. »Un ton égal, étonnamment calme pour ce qui aurait du être une pique un peu plus défensive, en tant normal. Mais là… Simple constatation au final . Ses lèvres affichèrent un sourire, fin, mais un sourire tout de même. « Si j’avais su que j’allais te trouver ici… »Elle ne serait certainement pas venue, c’était certain. Pourtant elle ne bougeait pas. Elle était presque plus à l’aise que lorsqu’ils jouaient à cache à cache entre les murs de l’université, ce n’était pas le même univers. Ce n’était pas comme s’il découvrait quelque chose, puisqu’il savait. En partie, mais il savait. Et là, elle se sentait un peu comme la souris coincée sur laquelle le chat s’apprête à se jeter. Enfin, c’était comme ça tous les jours depuis leur petite confrontation. Mais ici, maintenant, cela ne l’angoissait pas, ne l’effrayait pas, et elle n’avait pas réellement envie de courir pour éviter leur discussion. Quelque part, elle était aussi intriguée de le trouver là. Venait-il souvent? Refoulant cette question quelque part au fond de son esprit, elle leva à nouveau les yeux vers lui après une gorgée, le verre rencontrant la table sans un bruit. « Sincèrement Souichi, pourquoi as-tu besoin de savoir? »La question était bien plus délicate cette fois-ci, bien plus délicate que lorsqu’elle lui avait posé dans la salle de classe. Ce n’était pas pour le repousser, pour contourner une autre question, c’était pour savoir. Ce qu’elle allait lui dire, le reste de la soirée d’une façon, dépendait simplement de sa réponse.