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 Don't Hide From Me [Yoo Sung]

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Bak Sul Yong
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Bak Sul Yong


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Don't Hide From Me [Yoo Sung] _
MessageSujet: Don't Hide From Me [Yoo Sung]   Don't Hide From Me [Yoo Sung] Icon_minitimeVen 11 Fév - 13:54

    Il n'avait de cesse de passer ses mains sur son visage face à son miroir parce que c'était impossible, absolument et complétement impossible. Ce ne pouvait pas être vrai, sa raison le refusait catégoriquement, son esprit était totalement opposé à ca. C'était plus qu'inacceptable, c'était scientifiquement impossible, voulait on le rendre fou, était ce une mise à l'épreuve que lui imposait Guru Chan pour mettre à l'épreuve sa foi,sa fidélité. Comment faisait il cela, était ce la le grand mystère de l'église? Non c'était impossible,le grand mystère était un aboutissement, la fin du parcours, Guru Chan lui même ne l'avait pas rencontrer. Sa vision lui avait révéler car il était l'élu et lui promettait son entrée et celle de ses disciples. L'élu connaissait la nature du grand mystère mais si il ne l'avais pas atteint, comment lui, ce banal petit fidèle pouvait il y être entrer. Alors si on supprimait la plus plausible des solutions, que nous restait il. Quelle explication logique y avait il à tout ceci, à cette salle de bain blanche carrelée, avec cette frise au plafond de canard noir. Il y avait une baignoire elle même carrelé de noir. Il y avait une cabine noir, couverte d'un lourd rideau noir pour cacher le petit coin, il y avait un meuble noir, surmonté d'un grand miroir. Il connaissait chaque recoin de cette pièce par cœur, pour cause, il y avait passé une demi heure par jour pendant au moins 23 ans, lorsqu'il avait quitté l'université son diplôme en poche ainsi que le cocon familiale. Alors dites moi ce qu'il revenait faire dans cette salle de bain après l'avoir quitté pendant 8 ans.

    Non en fait ce n'était pas vraiment ca le problème, après tout même si il n'habitait plus chez ses parents, même si il avait son propre appartement en face de l'église et qu'il n'allait plus souvent rendre visite à ses parents - la foi demande du temps – il n'était pas invraisemblable qu'il puisse encore entrer dans cette salle de bain par un de ses rares retours dans la maison de sa jeunesse. Évidemment, il allait encore les voir, une fois par an lorsque dans sa grande bonté, le maitre de son église lui autorisait a retourner auprès d'eux. Le maitre craignait que les liens avec des personnes non initiés ne souille notre voie. Toutefois il laissait tout de même ses humbles serviteurs les rejoindre pour de courte période, car bien que les frères et sœurs de l'église soit la plus pures sources vers le bonheur, il reconnaissait le droit et le devoir envers les parents. Bien des fidèles refusaient ses jours de « ressourcement », mais Sul Young lui aimait ces instants,pour voir sa famille, sa sœur biologique et ses enfants, ses amis et il remerciait chaque jour son patron de ce cadeau supplémentaire qu'il permettait. Bien sur tout le monde lui disait qu'il était fou, que c'était une secte, mais Sul ne les écoutait pas, et aucun des deux coté n'accepterais ni de jeter l'éponge, ni de s'abandonner. Alors ils évitaient le sujet.

    Toutefois aujourd'hui était vraiment étrange, et ca n'était pas un rêve. Non, ca c'était sur aussi, car il s'était pincer trente huit fois au moins, il avait passé vingt sept fois de l'eau sur son visage, avait examiner douze fois son corps de vingt et un ans dans les moindres détails, tout était la, du grain de beauté oublié sous l'aine, à cette cicatrice dans son cuir chevelu. Mais c'était juste impossible, comment en une nuit avait il pu passer de son corps de trentenaire à celui d'étudiant. A moins que tout ce qu'il avait vécut dernièrement n'avait été qu'un long rêve. Un rêve de huit ans, n'exagérons pas non plus, à moins d'être tomber dans les limbes peut être. Mais cette solution était évidement inacceptable puisqu'elle signifiait que Lee Chan Ho, le guru n'avait jamais exister, et ca c'était inacceptable. Donc aucune explication logique ne venait expliquer ce phénomène étrange, toujours était il que il se trouvait avec son esprit de trentenaire dans son corps d'étudiant. C'était une vérité qu'il se trouvait incapable de comprendre, et plus encore lorsque il se décida enfin à quitter la salle de bain pour aller dans la cuisine.

    Il y trouva son père qui prenait son petit déjeuner et sa mère qui s'affairait a préparer le sien, mais tout deux semblait avoir perdu 10 ans. Le jeune homme les regarda avec stupéfaction. C'était absolument impossible. Il croyait en beaucoup de chose, mais le voyage dans le temps, non. Peut être à cause de son manque de dynamisme, ou de la stupéfaction qui devait marquer son visage , sa mère posa un regard inquiet sur son fils.
    « -Quelque chose ne va pas Sulie?  »
    Mais il semblait que le dénommé Sulie ne pouvait pas parler. Il restait la bouche bée de se retrouver auprès de ses parents comme si il avait 20 ans. Mais il en avait 31. Il finit tout de même par aller s'asseoir, sans prononcer d'autre mot que « si, ca va! » Pas très convainquant tout ca, enfin bon. Il se trouvait trop perturbé pour penser à dire autre chose.

    Il commença à manger automatiquement ce que sa mère lui servait, jusqu'à ce que sa sœur apparaisse au pied de la porte.
    « - Sulie, qu'est ce que tu as fait pendant 45 minutes dans la salle de bain, tu as rendez vous avec une fille ou quoi? »
    Oh je vous ai pas présenter sa sœur, Na Hye, ou l'art d'aligner les âneries en tout genre. Il entendit le cri excité de sa mère juste derrière lui qui renchéri en affirmant que cet air absent et rêveur venait forcement de la.
    « -Sulie, t'es amoureux! » s'exclama t'elle. Pourquoi devait elle toujours se mettre dans des états pareils dès qu'il s'agissait d'amour? Et voilà son père qui rigolais en regardant fièrement Sul Yong qui ne savait plus comment réagir. Il se tut, resta sur sa chaise sans bouger. Comment aurait réagis l'étudiant, il n'en avait aucune idée, et il était trop perturbé pour y réfléchir. Bientôt les questions de sa mère et de sa soeur se mirent à fuser
    « -Elle est jolie? » « Tu l'as rencontrer ou? »  « On la connait? » « Tu nous la présenteras? » « C'est qui? Cette fille avec qui je t'ai croisé l'autre jour? » « Elle est gentille? » « Vous vous connaissez depuis quand? » « Elle est pas un peu jeune, elle avait quoi 17 ans? » « Vous vous êtes déjà embrassez? » « Elle ressemble un peu à un pot de peinture non, faut lui apprendre à se maquiller à cette gamine? » « Tu es déjà sortie avec elle? » « Franchement je veux pas te vexer petit frère, mais elle ressemblait à une prostituée! »

    « -Na Hye! »
    C'était le père qui était intervenu, indigné par le comportement féminin. « Laissez lui le temps de vous répondre! » A moins que ce soit par une trop grande curiosité la encore.
    Sul Yong n'avait plus d'autre choix que de dire quelque chose.
    « - Il n'y'a pas de fille, je suis pas amoureux, maintenant, excusez moi mais il faut que j'aille à la bibliothèque avant les cours! » Il se leva pour quitter la cuisine, quand sa sœur qui avait toujours réponse à tout repris la parole.
    « -C'est un garçon? » Elle n'eut pour toute réponse que la gifle de son père, plus rapide que son frère qui avait ouvert la bouche pour renier cet hypothèse. Il murmura une insulte envers sa soeur, juste pour lui même car ses parents se seraient indignés de ces mots. Sul Yong quitta la cuisine et prit son sac pour sortir.

    Tout ce qu'il voulait c'était savoir en quelle année il se trouvait, et deuxièmement retrouver le livre de son maitre car il ne l'avait pas retrouver sur sa table de nuit ce matin. Pourtant il était sur de l'y avoir laisser la veille. Il se dirigea vers une proche librairie, une immense librairie ou il pouvait trouver tout ce qu'on voulait. C'était dans cette boutique qu'il avait racheté le livre de son guru lorsque son beau frère, comme pour persuader Sul Yong de sa bêtise, en avait arraché tout les page une par une sous le regard du croyant dévasté Il l'avait frapper et tenter de l'arrêter, pour le protéger du mal qui l'embarrait, mais, face à ce professeur de Judo, le pauvre fidèle ne pouvait pas grand chose. Bref, il était sur de pouvoir retrouver un exemplaire du livre ici.

    Il se dirigea directement dans la section religion, méditation ou le livre devait se trouver, ne pensant même pas à regarder la date sur un journal, sa plus grande priorité était le livre. Il chercha avidement le nom de son maitre, Lee Chan Ho, il passait avec son doigt sur chacune des tranche de la section à la recherche du livre. Lee Byul Ni...Lee Chang Bu...Lee Chon Min. Il devrait se trouver là non? Il le devait! Sans doute avait il été mal rangé. Oui ca devait être ca. Il commença alors à sortir chaque livre de l'étagère et les jetait par terre lorsqu'il ne s'agissait pas de celui qu'il cherchait. Surement esperait il le trouver cacher derrière tel ou tel auteur, apparaissant comme par miracle à ses yeux.Petit à petit, un tas de livre s'accumula à ses pieds. Jusqu'à ce qu'une voix l'interpellant le fit se détourner de sa tache, surement un libraire pas content, ou un client consciencieux.
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Baek Yoo Sung
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Baek Yoo Sung


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Don't Hide From Me [Yoo Sung] _
MessageSujet: Re: Don't Hide From Me [Yoo Sung]   Don't Hide From Me [Yoo Sung] Icon_minitimeVen 11 Fév - 20:33

Le soleil pointait doucement le bout de son nez à travers les fentes des volets lorsque Yoo Sung daigna ouvrir un œil. Ses paupières s’agrandirent lentement, afin d’habituer ses yeux au faisceau de lumière qui emplissait sa chambre. Puis, lorsqu’il fut accoutumé, il cligna plusieurs fois des yeux et se redressa légèrement, s’appuyant sur les coudes. Tout en exécutant ce geste, il passa sa main dans sa tignasse pour se masser le crâne. Un détail l’alerta : il s’était pourtant coupé les cheveux la veille, pourquoi ses mèches étaient de nouveau si longues ? Une hallucination due au fait qu’il n’était pas bien réveillé, qui sait. Soupirant, Yoo Sung se dit qu’il était vraiment bon à jeter au réveil, et finit par se mettre en position assise après avoir vaincu sa feignantise.
A tâtons, il chercha son téléphone afin de s’éclairer et de trouver l’interrupteur de la pièce qui lui permettrait de voir un peu plus correctement. Une fois qu’il posa le doigt sur ce dernier, la surprise l’envahit immédiatement : la chambre où il se trouvait, ce lit défait, ce bureau encombré de livres de cours … Il la connaissait par cœur, il aurait pu entrer et se repérer les yeux fermés, mais un détail alarmant persistait : il ne se souvenait pas avoir rendu visite à sa mère. La veille, il s’était bel et bien couché dans son appartement au cœur de Séoul, après une longue journée. Il s’était rendu chez le coiffeur le matin, et avait travaillé sur ses textes tout le reste de la journée. Finalement, un ami l’avait invité à passer chez lui et ils avaient longuement bavardé. Puis il avait regagné son petit chez lui et s’était immédiatement couché, gagné par la fatigue.

Alors, que diable faisait-il dans sa chambre d’étudiant, qu’il avait occupé jusqu’à ses vingt-deux ans environ ? Si ses doutes étaient fondés, sa mère devait traîner quelque part au rez-de-chaussée et soit préparer le petit-déjeuner, soit engloutir le sien en regardant les informations locales. Quant à son beau-père, si ses souvenirs étaient intacts, il devait déjà être parti travailler.
Mais non, cette situation n’était pas du tout plausible. En quoi un saut dans le temps pouvait être quelque chose de plausible, après tout ? Cela serait un bon moteur pour l’un de ses futurs romans peut-être, s’il décidait de taper dans le fantastique, à l’instar de l’écrivain français Marc Lévy qu’il affectionnait énormément. Ce type était incroyable, à créer des histoires aussi farfelues que peu banales, mais au final c’était tellement bien agencé que l’on se prenait au jeu. Mais bien sûr, tout cela n’était que pure fiction, le père-robot revoyant sa fille pour se donner une seconde chance, l’homme qui trouvait une âme d’une femme dans son placard de sa salle de bains et l’aidait à regagner son corps dans le coma … Tout cela n’était que fiction, sorti de la tête d’un auteur au moins aussi imaginatif que Yoo Sung.
Mais un saut dans le temps, c’était tout bonnement une bonne blague. Et pourtant, tout était là : du lit simple, trop petit pour accueillir plus d’une personne, et Yoo Sung se souvenait avoir souvent fait la réflexion à sa mère, qu’en général un homme majeur aimait bien avoir un lit deux places pour accueillir sa copine, ce à quoi elle avait répondu qu’il n’avait qu’à vivre seul s’il voulait ce genre de caprices, au bureau encombré de livres de cours …

Yoo Sung eut l’idée de se lever et de se saisir de l’un des bouquins afin de vérifier ce qui le hantait au fond de lui. En attrapant l’un d’eux, il reconnut le titre de l’un des ouvrages qu’il avait lorsqu’il était en Littérature. Surprenant. Il remarqua la présence d’un cahier au milieu de tous ces livres, et l’ouvrit. Il retint un cri, car le cahier en question était daté de 2011. Pardon ?! Interdit, choqué, il reposa vite l’objet comme si le tenir entre ses mains s’était agi d’un crime. Il repassa sa main dans ses cheveux, geste qui revenait souvent comme une manie lorsqu’il était mal à l’aise.

« Yoo Sung ! Tu es levé ? Tu vas être en retard. »

La voix de sa mère venait de retentit à ses oreilles, et l’interpellé ne sut quoi faire. Il se regarda de la tête aux pieds, puis se faufila sans répondre à sa génitrice jusqu’à la salle de bains. Inutile de l’affoler en le voyant s’observer sous toutes les coutures comme s’il ne se connaissait pas !
Une fois devant le miroir, il put constater qu’il avait rajeuni de dix ans. En effet, en se glissant dans son lit double la veille, il avait trente ans. Gross surprise, effectivement. Il resta un moment, figé devant le bout de verre, puis finit par revenir à la réalité.
Il était inutile qu’il cherche à se pincer, il y avait bien trop de détails pertinents pour que le jeune homme soit en plein rêve, retenu dans les bras de Morphée. Non, il fallait qu’il se fasse à l’idée saugrenue qu’il avait bel et bien fait un grand saut dans le temps.
Soupirant, il descendit en traînant les pieds –se souvenant qu’il faisait ça à l’époque, jusqu’à la cuisine d’où un fumet odorant s’échappait. Sa chère mère avait fait, comme d’habitude, griller des toasts et l’odeur était alléchante. Sans un mot, l’adolescent, ou plutôt le jeune adulte prit place sur une chaise, et se prépara des tartines. Il aimait bien manger sucré le matin, à la manière des français. La France était un pays à la culture qui le fascinait, surtout la culture littéraire. Bien que son auteur favori reste, et de loin, le britannique Shakespeare.

« Tu es tombé du lit ou quoi ? »
lança sa mère, agacée sans doute du manque de répartie de son fils, d’ordinaire si bavard.
« Hmm … Excuse-moi, je suis encore un peu dans les vapes, j’ai été brutalement sorti de mon rêve et j’ai horreur de ça. »

Excuse bateau pour ainsi dire, mais cela suffirait amplement à sa génitrice.
Une fois le petit déjeuner pris, il remonta à l’étage afin de prendre une bonne douche pour achever son réveil brutal. L’eau fraîche fit son petit effet : non seulement le réveil fut efficace, mais ses idées devinrent plus claires dans son esprit embrumé.
Il ne comprenait toujours pas comment ce prodige avait-eu lieu, mais il allait devoir s’y faire. Il repensa à ce concours qu’il avait récemment raté parce qu’un minable de voleur lui avait dérobé ses textes. Et pour couronner le tout, cet imposteur avait gagné à sa place ! Mais l’histoire était encore fraîche dans sa tête, et s’il la réécrivait maintenant, peut-être que sa carrière décollerait plus tôt.
Cette idée joyeuse le fit sourire, et il partit s’habiller un peu plus gai. Chemise, pull sans manche en laine, jean. Cela irait amplement. Surtout qu’il ne comptait pas aller à la fac immédiatement. Il venait de revenir en 2011, ce n’était pas une matinée manqué à la fac qui allait le tuer !

Yoo Sung annonça son départ à sa mère qui marmonna un « bonne journée », et il fila. Il voulait d’abord passer à la librairie, histoire de se repérer quant aux dernières sorties de livres. En effet, participant souvent en cours, il avait tendance à épater ses enseignants en citant des livres, mais s’il se mettait à citer des ouvrages qui n’étaient pas encore parus, il risquait de passer pour un illuminé.
Il se rendit donc à la librairie la plus proche et pénétra à l’intérieur. Il arpenta tranquillement les rayon en saluant le vendeur qui lui aussi avait dix ans de moins. Et pour le coup ça lui faisait du bien, parce qu’il avait extrêmement mal vieilli.
Alors qu’il passait dans le rayon « religion & méditation », il aperçut un client qui s’acharnait avec hargne sur les étagères. Surpris par son attitude et également offensé de le voir jeter les livres par terre avec aussi peu de ménagement, il s’approcha de lui et dit, d’un ton calme :

« Euh, vous cherchez quelque chose en particulier ? »


Il esquissa un léger sourire et l’observa, curieux.
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Bak Sul Yong
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Bak Sul Yong


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Don't Hide From Me [Yoo Sung] _
MessageSujet: Re: Don't Hide From Me [Yoo Sung]   Don't Hide From Me [Yoo Sung] Icon_minitimeDim 13 Fév - 23:22

  • C'était un phénomène étrange, le jeune homme connaissait chacune des rues, chacun des recoin de cette ville, il manquait certain bâtiment qu'il avait vu la veille et des immeubles détruits plus ou moins récemment s'était érigé à nouveau. Cette librairie même semblait être revenue à son ancienne décoration, comme si la rénovation dont elle avait été la victime six ans plus tôt n'avait jamais existé, mais comme une ancienne habitude, Sul Yong n'en fut pas le moins du monde déboussolé car il connaissait finalement très bien cet agencement.Mais comme c'était étrange! Et puis il y avait ses visages, tout ces visages qui avait tous perdus dix ans comme si il était revenu au début de la dernière décennie, les années 2010. Mis évidemment, c'était impossible, n'importe quel être sensé refuserait cette possibilité. Alors à quoi rimait cette mascarade? Pourquoi le libraire avait soudainement pris cette tête de jeune divorcé, pourquoi sa sœur vivait encore chez ses parents sans enfants et sans mari, et pourquoi lui avait il prit cette tête d'étudiant.
    Avouez que ça pourrait déboussolé tout le monde!

    Et puis Suk Yong ne pouvait pas se permettre perdre cette vie de trentenaire, il avait tant de chose à apprendre encore, tant d'exercice à suivre pour trouver le chemin de la méditation. Il ne voulait en aucun cas se trouver ailleurs qu'auprès de son église, à travailler pour elle, donner son âme pour elle, s'investir et rallier le plus d'innocent possible sous les drapeaux de Guru-Chan. Oh oui, il le souhaitait ardemment, il ne désirait rien de plus qu'être à ses cotés, suivre son chemin et aider les pèlerins en son nom. Mais il ne pouvait rien faire sans ce livre, sans cette bible qui l'accompagnait tout les jours. A ces yeux, cet objet était plus important que tous, son plus grand trésor, son bijoux le plus précieux. Il avait beau le connaitre presque par cœur, replonger dans ses ligne lui était le plus grand des bonheurs, la plus intense des prières, le plus généreux des actes. Il buvait chaque phrases de ce livre comme les paroles de Guru-Chan avec une avidité déroutante, sans chercher à interpréter ses mots par un œil autre que les cours que donnait son église sur ce livre. De toute manière, il en était incapable, trop imbriquer dans la vision et la façon de penser que son église demandait, sans liberté aucune de se démarquer, sous peine de punition. Chercher une nouvelle interprétation de ce livre quasi biblique, en revenait à contrarier l'autorité, la légitimité et la divinité prophétique de Guru Chan, et cela le jeune Bak en était incapable. Son gourou, le maitre de la secte était l'être le plus important, le plus angélique, quasiment divin que la terre est connu. Aux yeux de Sul Yong, Jésus, Bouddha ou Mahomet n'étaient que des moutons illuminés au coté du messianique gourou Lee Chan Ho.

    Alors bien sur, ne pas trouver ce livre si essentiel ni sur sa table de nuit, ni dans sa chambre, ni dans cette librairie l'angoissait terriblement. C'était pas normal, une fatalité impitoyable, tragique et terrible. Une peur panique et une douleur froide s'était emparé de lui à la vue de cette absence, si il n'en retrouvait pas comment expliquerait il à son cher maitre qu'il l'a perdu, que dans des circonstance plus qu'incompréhensible il n'as pu ni le retrouver, ni le récupérer, ni même en racheter un exemplaire digne de son nom. En plus c'était à lui de lire un passage aujourd'hui normalement, oui il devait lire à l'office qui se tiendrait à 18h comme chaque jours, c'était un tel honneur. Ce devait être la première fois, une marque de reconnaissance aussi bien par ses frère et sœur, que par le maitre absolu de l'église. Il avait attendu ce jour depuis tant de temps, des semaines et des mois qu'il attendait ce grand instant. Bien sur, il n'était pas le simple petit frère ou sœur de l'église, il était reconnu pour son activité en son sein et sa foi si intense, il était connu par Guru-Chan surtout pour ce pêché qu'il avait tant de mal à corriger, malgré tout ses efforts, et toute les punitions. Chaque fois l'homme se confessait de lui même à son maitre, chaque fois il lui disait et lui demandait pardon, et malgré toutes ses résistance, malgré sa très ferme intention de ne plus commettre cette abomination, il y avait des fois ou il ne pouvait résister aux pulsions. Comme il en avait honte! Comme son esprit était torturé par cette infamie qu'il ne pouvait s'empêcher de ressentir. Pourtant, chaque fois qu'il le punissait, Guru-Chan avait ces rassurantes paroles à son égard, rassurant et réorientant le fidèle sur le chemin du bonheur. Et quand bien même il se devait de le remercier, quand bien même c'était une joie d'être purifier, Sul Yong doutait qu'il devait prendre autant de plaisir à être puni, pour être auprès de Guru-Chan.

    Enfin tout ça pour dire, qu'il lui fallait absolument ce livre quitte à sacrifier cette étagère qui ne lui apportait aucun réconfort. Un jeune homme vint lui demander si il cherchait quelque chose en particulier. Sul Yong se tourna vers l'inconnu pour le dévisager. Son regard se posa sur le =jeune garçon qui se trouvait près de lui, juste séparer par le tas de livre qui faisait office de tapis au pied du voyageur dans le temps. Il ne répondit pas tout de suite à la question devant le sourire amusé du garçon, il se rendit compte qu'il devait passé pour un fou. Il n'était pas fou, juste passionné par ce livre qu'il avait lu au moins une centaine de fois. Ce livre qui lui avait tout apporté, réponse, travail, bonheur, et moyen de l'atteindre, d'en avoir encore plus. Puis il souffla de soulagement, et un vague sourire apparu sur son visage, chose extrêmement rare sur son visage d'étudiant, le jeune homme de l'époque était loin d'être vraiment expressif ou chaleureux, ca aurait pu choqué quiconque l'avait connu à cette époque, dans ce corps encore juvénile.
    « -Oh oui, je voudrais « la route vers le ciel » de ... Lee Chan Ho,-il le prononça très rapidement car il trouvait irrespectueux de l'appeler par son nom- mais je ne le trouve pas, pourtant je me souviens l'avoir vu ici.»
    Il perdit son sourire, malgré les règles de la secte qui imposaient de sourire à toute personne qu'on croisait, un sourire béat et forcé était fort ridicule, alors il ne gardait pas cette expression gravé sur son visage. De plus un étudiant souriant, c'est étrange et peu apprécier par la société. Les étudiant doivent se concentrer sur leurs études et l’ennuie non?

    Il ajouta finalement, pour marquer sa gratitude et en étant plus que poli.
    « - Merci de vous occupez de moi! Peut être n'ont ils plus d'exemplaire ici et qu'il faut commander, ou bien qu'il l'ont déplacer vers la catégorie « Bien être et relaxation » ? Mais j'en ai besoin ce soir,vraiment besoin, alors j'espère que ce n'est pas cette première raison même si il a beaucoup de succès.  »

    Il espérait ardemment que le livre se trouve quelque part ici dans le magasin, si il ne devait en avoir qu'un seul exemplaire sur toute la surface de la librairie, celui ci ne devait être pour personne d'autre que lui même. Il était à lui, il en avait ardemment besoin, ce livre, c'était sa vie. Que tout le monde est changer en une nuit, c'était acceptable, étrange, incroyable,mais comparé à la perte du livre sacré, c'était un détail infiniment petit. Ne pouvoir retrouver ce livre était lui plus terrible qu'un tremblement de terre, c'était aussi violent qu'un ouragan ou qu'un tsunami. C'était le pire désastre que le jeune homme pouvait imaginer, surtout en cette journée si importante et essentiel.
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Baek Yoo Sung
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MessageSujet: Re: Don't Hide From Me [Yoo Sung]   Don't Hide From Me [Yoo Sung] Icon_minitimeVen 18 Fév - 20:49

Devait-il être amusé de l’attitude excessive du jeune homme qui, au fur et à mesure qu’il jetait les livres par terre se formait une muraille, ou exaspéré et agacé qu’il les jette avec si peu de ménagement, comme si après tout ils n’avaient aucune valeur ? Franchement, l’opinion de Yoo Sung était plutôt mitigée. Qu’importe, pour trancher le tout, il s’était contenté de lui demander s’il cherchait un livre en particulier. Comme ça, si avec un peu de chance il connaissait le titre du livre, il pourrait l’aider à chercher et ça lui éviterait vraiment d’anéantir toute la librairie. Après tout, pourquoi n’avait-il pas demandé directement au libraire s’il connaissait le titre de l’ouvrage ? S’il cherchait dans ce rayon avec autant d’acharnement, c’était sans doute qu’il connaissait les informations relatives à ce livre. Bref.
Le jeune homme, qui ne devait pas être guère plus âgé que lui, se retourna vers lui et lui adressa un bref sourire. Il n’avait pas répondu tout de suite, comme hésitant, puis avait fini par mentionner un ouvrage. « La route vers le ciel » de Lee Chan Ho.

Yoo Sung le dévisagea alors d’une manière totalement différente. Il se força à ne pas reculer d’un pas, mais il se crispa légèrement. Même si, dans le futur d’où il venait, il était plus souvent plongé dans ses écrits, enfermé dans son appartement, il n’était quand même pas devenu un associable de service et avait, comme tout le monde, entendu parler de cette secte orchestrée par le fameux Lee Chan Ho. Il n’était pas sûr de lui, mais cela ne pouvait pas être une coïncidence, c’était trop étrange.
Mais ce qui l’était encore plus, c’était que ce type qui avait son âge lui demandait les références d’un livre qui n’existait pas encore. Dans ses légers souvenirs, parce qu’il ne s’était franchement pas intéressé à l’histoire de cet homme, il était paru quelques années plus tôt, mais certainement pas en 2010. Perplexe, Yoo Sung se demandait comment cet inconnu pouvait être au courant que cet ouvrage paraîtrait un jour. Les devins, c’était un mythe, hypothèse à écarter.
Comme pour souligner ses doutes, l’autre ajouta précipitamment qu’il ne le trouvait pas. Oh, ça, il l’aurait deviné tout seul, vu le nombre de livres qui gisaient sur le sol ! Mais en tout cas il semblait vraiment persuadé qu’il trouverait cet ouvrage coûte que coûte. Soudainement mal à l’aise, Yoo Sung se demanda s’il devait avouer au jeune homme qui avait l’air si inquiet de ne pas trouver son livre qu’il n’existait pas encore. Cela équivaudrait à être pris pour un fou furieux, parce que s’il savait cela, c’était bien parce qu’il venait du futur. Mais comment expliquer à ce type qu’il paraîtrait dans quelques années sans que celui-ci trouve quelque chose de louche dans ses propos ?

Et puis, quelque chose le frappa : le jeune homme en face de lui était vraiment persuadé que l’ouvrage existait. Il semblait même connaître par cœur son emplacement, puisqu’il mentionna la supposition que le livre soit en rupture de stock ou encore qu’il ait été déplacé. Pourquoi tant d’acharnement ? Et si lui aussi venait de la même époque de Yoo Sung, avait subi le même retour en arrière déboussolant ? Après tout, ils semblaient avoir à peu près le même âge, et s’il n’avait pas un jour eu l’ouvrage entre ses mains, comment aurait-il pu en avoir connaissance vu qu’à cette époque précise, il n’existait pas encore ?
Tout cela lui prenait sérieusement la tête. Il n’aurait jamais dû passer par la librairie. Il devrait être à son appartement, la barbe naissante à cause de la négligence qu’il aurait porté à son apparence extérieure, en train de se lamenter sur son échec au concours d’écrits car un minable avait osé dérober ses textes … Alors que fichait-il dans cette librairie, à bavarder avec un type aussi illuminé que lui, avec son visage d’adolescent, voire de jeune adulte ? Pourquoi s’était-il réveillé dans son lit de jeune homme, à l’époque où il vivait encore chez sa mère ? Pourquoi cette dernière lui avait-elle préparé son déjeuner et parlé des cours ? Quelle misère …

Mais revenons à nos moutons, il fallait absolument que Yoo Sung réponde à ce jeune homme, au sujet du livre. Il ne fallait pas qu’il le laisse en plan, il ne savait pas comment pouvaient réagir les gens d’une secte … Car oui, les adhérents à la thèse de Lee Chan Ho étaient considérés comme membres d’une secte à l’époque d’où il venait. Et celui-ci n’était franchement pas discret quant à ses agissements, en général on essayait d’amadouer les potentielles cibles, non ? De toute façon, ce n’était pas son domaine, il n’y connaissait strictement rien. Soupirant, il décida de se servir des propos énoncés par l’étudiant un peu plus tôt, et lança, hasardeusement :

« Eh bien, il me semble qu’ils sont en rupture de stock. Quand je suis passé la semaine dernière, il n’en restait qu’un. »

Yoo Sung espérait être crédible, en affichant une mine quelque peu déconfite, voire désolée. Le type allait sans doute le prendre pour un de ses confrères, car seuls ceux qui s’intéressaient aux propos du fameux Lee Chan Ho devaient essayer de se procurer le livre, non ? Et s’il était soi-disant allé voir la semaine dernière, c’était qu’il en connaissait lui-même les références … Ah quelle histoire ! Il aurait vraiment mieux fait d’aller directement à la fac, au moins pour voir où ils en étaient dans le programme, parce qu’il n’avait même pas pensé à regarder la date d’aujourd’hui sur un journal. En gros, il était plus que déboussolé : il était retourné dans son corps d’adolescent, il ne savait pas quel jour de quel mois on était, il savait juste qu’on était en 2010 grâce à ses livres de cours qu’il avait vus ce matin sur son bureau, et que s’il avait vraiment fait un retour dans le passé, il était remonté dix ans en arrière. Quel choc ! Il ne savait pas encore que c’était toute son université qui avait subi le même sort, puisqu’il n’y avait pas encore mis les pieds !

« Vous devriez peut-être repasser un autre jour, ou tenter dans une autre librairie plus grande … »

Il avait lâché cela sans réfléchir, juste pour meubler la conversation et parce que la mine déconfite de son interlocuteur le mettait sérieusement mal à l’aise. En effet depuis qu’il lui avait annoncé qu’ils étaient sûrement en rupture de stock, le brun affichait une mine complètement effarée, comme si on venait de ruiner la base même de son existence. Et Yoo Sung se sentait vraiment déstabilisé.

« Déjà, commençons par ranger ce bazar ! » dit-il en pointant les livres étalés par terre du doigt.

Et pour joindre le geste à la parole, il se pencha et se saisit de plusieurs ouvrages dont la reliure avait été quelque peu abîmée par la violence avec laquelle ils avaient été projetés au sol. Soupirant, il pria pour que le libraire ne leur tombe pas dessus à ce moment et qu’il n’ait pas à rembourser l’état de tous ces livres jugés précieux pour l’établissement, et continua sa pêche. En parcourant les titres de quelques-uns d’entre eux, il put constater qu’il avait fait effectivement un retour un arrière car il y avait parfois des annotations sur l’auteur comme « la dernière thèse de XXX », alors que Yoo Sung savait très bien que ce même auteur avait sorti au moins trois livres depuis. Toute cette situation ne lui plaisait guère.

Hj – désolée c’pas top >< J’espère que le fait que j’ai dit que la secte était connue à l’époque de leurs 30 ans ne te gêne pas ! =)
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