Date d'inscription : 05/02/2011
Pseudo : stone.
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Sujet: it's not about the money, money, money ~~ Sam 5 Fév - 23:44 « Kyeon Shaï »
Feat. Park Hyung Suk.
Age : 19 ans.Nationalité : coréenne.Orientation: hétérosexuel.Groupe : Love's adepts.Poste vacant: non.I wanna be: Shaï ne se l’avouera jamais, mais il y a beaucoup de choses qu’il souhaiterait changer dans son passé; et borné comme il l’est, peut-être ne se rendra-t-il même pas compte de la chance qu’il a de pouvoir les réparer ! En effet, le pauvre petit - hm, ne vous mettez pas à avoir trop de compassion pour lui, ça risquerait de vous pourrir la vie - n’a pas eu une très belle vie après la fin de ses études, le tout se dégradant terriblement d’années en années sans qu’il n’ait rien pu y faire. Tout ceci n’est que le fruit de ses conneries et de ses mauvais choix, mais il va de soi qu’il aurait pu avoir une existence bien meilleure s’il avait décidé d’agir différemment à quelques moments clé du passé. M’enfin, ça tombe bien non ? Il va pouvoir se rattraper sur certains d’entre eux à présent, autant qu’il en profite parce qu’il a du pain sur la planche, et c’est bien peu dire. Après coup, il y a bien pensé; mais comment a-t-il pu laisser de telles choses se produire sans bouger d’un poil ? Pourquoi avoir fait celui qui, non seulement ne voyait rien, mais en plus, n’en avait strictement rien à foutre ? Shaï est ainsi, il est incompréhensible et pas seulement pour vous ou moi, même à ses propres yeux il restera indéfiniment indescriptible. Bref. La première chose qu’il aimerait sans doute changer, ce sera la relation qu’il entretient avec son frère dans le présent. Enfin, le futur, maintenant. Mais comment deux jumeaux que rien ne séparait avant leurs dix-neuf ans sont-ils parvenu à se haïr comme si l’un des deux avait essayé de tuer le second, n’est-ce pas ? La réponse à cette question est bien simple, dans le fond, et toutes les preuves rejettent la culpabilité de la chose sur notre cher aîné, celui qui se sent si coupable à propos de tout ça lorsqu’il y repense. Leurs parents, qui, pourtant, s’entendaient à merveille auparavant, commençaient à se disputer pour un oui ou un non, cédant parfois à la violence entre eux au point d’en troubler les deux fils qui n’osaient pas s’interposer - après tout, ce n’était pas leur rôle en tant qu’enfants, grands ou non, d’interférer dans leurs problèmes. Puis un jour, suite à une engueulade monumentale entre eux, ce fut au tour de Legan et de Shaï de s’énerver pitoyablement. Et, le ton montant dangereusement, agaçant de plus en plus notre bonhomme, celui-ci n’a pas tardé à répliquer d’une horrible manière à son frère, allant même jusqu’à l’insulter et le traîner dans la boue… seulement parce qu’il se rangeait du côté de leur père alors que lui, plaidait la cause de la mère. Bien que ça aurait suffit à coller un grand froid polaire entre eux, mais bien entendu, cédant à son impulsivité, Shaï l’a ensuite frappé; ce qui a fait déborder le vase pour son pauvre et tendre frère. Normal. Le jour même, Shaï a quitté la maison définitivement pour s’installer tout seul, loin de cette famille de fous, et à vrai dire… il ne les a plus jamais revu de toute sa vie. Ha, voilà déjà la chose la plus importante à régler. Ensuite, peut-être quelques bricoles… par exemple, cette histoire a eu tellement d’impact sur sa petite personne qu’il a commencé à fréquenter du mauvais monde, à fumer, à se droguer parfois… et évidemment, il a regretté tout ça, ajoutant au tableau un échec cuisant dans ses études… allez Shaï, t’as déjà vu les sujets, tu devrais y arriver. Et tant que tu ne surprends pas ton frère sous la douche, ça ira tout aussi bien, hein ? Hm.I can be sweet: Ce que vous aurez meilleur tant de savoir avec Shaï, c’est qu’il est très déterminé lorsqu’il a un réel objectif qui lui tient à cœur, et s’il désire quelque chose, il faut absolument qu’il l’ait au risque d’en faire de véritables crises. Parce que monsieur n’aime pas être contrarié, si vous lui dites non il tentera par tout les moyens de vous le faire tourner en oui, détestant littéralement qu’on lui refuse quelque chose. Il vaut mieux de ne pas trop se fier à son air adorable et à ses traits fins, nous avons là une petite peste qui n’hésitera pas une seconde à vous mentir dans son propre intérêt; un peu avare, sans doute, voire égoïste pour son confort personnel. Peu compréhensif, ne cherchez pas d’excuses avec lui, il vous enverra royalement balader tout en conservant votre affront dans un petit coin reclus de sa mémoire - d’ailleurs, il en a une très bonne, méfiez-vous - afin d’avoir un bon prétexte pour se venger de vous dans le futur. En plus d’être rancunier, c’est un observateur; il saura où frapper pour vous faire bien mal, en ressortant totalement satisfait de son mauvais coup. Je ne vais pas dire qu’il n’a aucune pitié envers autrui, mais presque. Peu de scrupule à l’idée de faire souffrir les autres, sauf lorsqu’ils lui tiennent vraiment très à cœur, c’est une capacité qui peut néanmoins se révéler parfois utile. Parfois, il se montrera tout simplement exécrable avec vous, mais soyez prudents, ça pourrait aussi être une marque d’affection car il ne sait pas comment l’exprimer. C’est également un jeune homme vif d’esprit, qui trouve toujours quoi faire et de très bon conseil si on sait l’adoucir un peu; parce qu’en dessous de sa carapace de gros dur, vous y trouverez facilement quelqu’un d’attentionné, intelligent, tendre ainsi qu’amusant. Ce n’est pas un bavard et pourtant, d’un regard ou d’un geste il sait comment vous faire comprendre ce qu’il pense, et lorsque vous récoltez un vrai sourire, vous avez à tous les coups gagné le gros lot. Très attaché à ses amis, loyal et fidèle, il compte beaucoup sur eux. Quand il ne connaît pas les gens, Shaï aurait aussitôt tendance à se méfier, à se renfermer pour observer attentivement avant de se faire un opinion; parfois, il pourra se faire un avis très arrêté sur telle ou telle personne en se basant sur un tout petit acte qu’elle aurait fait deux minutes après leur rencontre, alors qu’il attendra plusieurs mois avant de mettre une personnalité sur une autre. Éternel indécis ? Exactement ! Il n’a de cesse de changer d’avis, un oui, un non… I love it ! Or not : Pour Shaï, qui est extrêmement curieux, tout est bon à tester. De part ses expériences précédentes, je peux affirmer avec une certitude non retenue qu’il déteste tout ce qui consiste à courir derrière un ballon, des sports tels que le foot ou le basketball, car il ne se considère pas comme un chien. Dans le fond, il n’a pas tout à fait tort, non ? Donc en fait… l’exercice physique tout simplement, nous pouvons le rayer catégoriquement des choses qu’il aime faire. Mais monsieur n’est pas un geek pour autant, il déteste également les jeux vidéos; pourquoi s’abrutir face à un écran alors qu’il y a autant de choses à faire dehors ? C’est par conséquent dans la logique que Shaï adore voir ses amis, rencontrer du nouveau monde qu’il ne se gênera pas de juger, d’apprécier ou non, de sortir, de s’éclater… au final, même du haut de ses trente ans mentaux - et physique, fût un temps - il n’a pas vraiment grandit dans sa tête. D’ailleurs, monsieur n’aime pas les légumes, tant que j’y pense, et il déteste les insectes, ces trucs, c’est dégoûtant. Monsieur, d’un naturel assez superstitieux, adore tout ce qui a pour motif le trèfle à quatre feuille, en collant partout où il trouve et achetant plus ou moins tout ce qui en a l’apparence; si vous entrez dans sa chambre de vingt ans, vous y trouverez une décoration riche en vert irlandais. Du côté vestimentaire, Shaï s’habille avec ce qu’il trouve joli, tout simplement, et n’est vraiment pas très compliqué à ce sujet. En revanche, il aime être bien propre sur lui et être correctement tenu, détestant avoir l’air débraillé. Parfois, on se demande s’il a un style de filles préféré… mais non. Vous ne trouverez strictement aucun lien entre toutes ses copines précédentes, parce qu’il n’y en a pas; ce n’est pas le physique de la personne qui l’attire, mais tout simplement sa personnalité et ce qu’elle a à l’intérieur. Pseudo: stone.Age: 15 ans.Fréquence de connexion: 7/7; un geek ne se refait pas.Où as-tu connu le forum? par sulyong, à la base. eêDouble compte? noope. Test RP: Spoiler: Su Hee, assit en tailleur dans le canapé du salon de ses parents, regardait avec un air un peu perplexe les elfes de maison qui suspendaient des boules multicolores au sapin gigantesque, vert, et exactement face à lui. Ils s’y prenaient un peu tard pour décorer l’arbre de Noël, songea-t-il en observant silencieusement un petit être trapu faire voleter une guirlande argentée jusqu’au somment du végétal. Les sphères brillantes étaient toutes dans les tons pâles et turquoise, aux couleurs de yunikon. Presque toute la famille était allée dans cette maison à Akiwa et la tradition de faire honneur à la pureté du sang des ancêtres était visiblement restée; ce qui faisait que la maison toute entière était ornée en permanence d’objets rappelant le sang de la famille. Tableaux, sculptures… un élève d’une autre maison se serait forcément senti mal à l’aise en entrant chez eux. Seuls le cousin de Su et le père de celui-ci s’étaient retrouvés à ineo, mais selon ses parents, il valait mieux se retrouver chez les rouges plutôt que chez les verts… affirmation dont le jeune homme n’avait jamais vraiment apprécié l’usage. Madame Nahm aimait afficher les qualités des siens et elle était très fière de la contenance de la famille, alors que son mari, plus relaxé en un sens, n’y faisait pas vraiment attention. Tant que Su Hee continuait de ramener de bonnes notes et qu’il ne faisait pas de conneries stupides, il n’émettait aucun commentaire particulier, en bien ou en mal. Su avait toujours été surprotégé par ses parents, qui refusaient qu’il arrive quoi que ce soit à leur rejeton et qui le chérissaient comme un bijou des plus précieux; c’était un peu ça que représentait Su Hee, quelque chose de fragile mais de fier qu’on aimait tout autant exposer que garder pour soi avec possessivité. Hm. Le petit bonhomme retourna son attention au parchemin qu’il avait soigneusement étendu sur un livre imposant sur lequel il était censé écrire mais qui ne portait pour le moment aucune inscription. C’était une mauvaise idée, c’était une mauvaise idée, ne cessait-il de se répéter en hochant gravement la tête, toujours à moitié distrait par les domestiques en pleine effervescence. Dong Soo n’était quand même pas aussi stupide que ça, n’est-ce pas ? Hm. La question restait sans réponse dans son esprit, cet imbécile était bien capable de n’importe quoi. N’importe quoi, certes, mais en prenant compte de la splendide dispute qui avait éclaté entre eux deux juste avant les vacances, Su Hee doutait fortement de l’envie Parkienne à l’idée de l’aider un peu. Dong Soo aimait les plans foireux, il aimait faire semblant. À ce point ? Énième hm. En soi, le plan n’apparaissait pas comme très compliqué; inviter le yongwang à la maison, le faire passer pour son conjoint -ouais, terme sérieux, mais pour une simulation, pas besoin d’user abusivement de « petit copain » ou « d’amoureux »- et prier terre et ciel pour que papa et maman abandonnent l’idée farfelue de le voir se marier dans l’année à suivre. Sérieusement, comme si Su Hee avait réellement une tête à se marier, comme s’il avait une gueule à aimer les femmes, et. Bordel. Comme si Dong Soo allait accepter de passer chez lui, la bouche en cœur, uniquement parce qu’il le lui demandait. Le jeune homme l’avait quand même traité de gamin et s’était purement énervé contre lui, aucune raison ne le prédisposait à vouloir se faire serviable. Pourtant… pourtant au pire, il ne perdait pas grand-chose; entre eux ne se trouvait pas d’amitié et rien de plus à gâcher que ce qui ne l’était déjà. Une petite ruse très simple pouvait lui permettre d’attirer Dong Soo jusqu’ici, mais encore fallait-il trouver la ruse. Le farceur et l’acteur était le destinataire de la lettre, pas l’émetteur, ce qui ne rendait pas la tâche des plus simple. Allez, fight. Su gribouilla frénétiquement sur sa feuille, comme s’il était alarmé, désespéré ou totalement cinglé. Il essayait maladroitement de faire croire à son compère qu’il était dans la mouise -ce qui s’approchait de la vérité, en fait- sans pour autant lui dire pour quelle raison. En tous cas, il le priait de bien vouloir venir chez lui le 24 au soir et de manger avec lui et sa famille. Il signa de son nom et ajouta un petit postscriptum qui le fit grimacer; « S’il te plaît. » Su grogna face à son reflet dans le miroir. Il n’aimait décidément pas les costars, mais la situation du jour -soit, le réveillon de Noël- ne lui permettait pas de se vêtir d’un quelconque autre habit. Cette cravate noire lui serrait le cou et la chemise lui donnait l’impression d’avoir été enfermé dans une armoire avec un hérisson. Génial, tout pour le mettre à l’aise et décontracté. Pourquoi donc n’avait-il pas pu passer sa journée dans son pyjama, comme il avait coutume de le faire les jours de vacances où la nécessité de sortir ne se présentait pas, hein ? Parce que nous étions le 24, miséricorde. Le plancher sembla trembler sous ses pieds et il su que sa mère allait bientôt entrer dans sa chambre; ne vous méprenez pas, madame Nahm était bien loin de ressembler à une baleine et d’en avoir le poids. Mais depuis que son fils avait eu la mauvaise idée de lui dire qu’un mariage n’avait plus lieu d’être puisqu’il avait trouvé l’amour -hm-, elle ne pouvait plus s’arrêter d‘aller et venir partout dans la maison pour arranger telle bordure de mur ou telle dalles de salle de bains à l‘aide de sa baguette magique pour l‘astiquer correctement. Tout ça pour un yongwang, pour ce yongwang. La pauvre risquait d’en prendre un coup en découvrant qui se trouverait à table avec eux ce soir, désespéra Su Hee en nettoyant une tâche du miroir. Soo n’avait rien d’extraordinaire. Surtout qu’il n’avait pas répondu à son hibou et que le petit Nahm avait préféré ne pas insister. Au pire, s’il ne venait finalement pas, il n’aurait probablement qu’à expliquer à ses parents qu’il avait eu un empêchement et retenterait un peu plus tard. La porte s’ouvrit à la volée et sa mère, grande, droite mais dont les traits tirés marquaient une certaine sévérité qu’on ne pouvait pas lui nier, entra dans la pièce qui avait vu Su Hee grandir. Les meubles restaient simples; Su n’aimait pas se charger inutilement d’objets qui ne servaient à rien, à l’encontre de ses géniteurs qui dépensaient des sommes astronomiques uniquement pour donner une allure somptueuse au manoir. Un lit couvert de draps gris -couleur neutre, adorable-, rideaux sombres tirés, une commode, un bureau. Rudimentaire, effectivement. Su Hee, étant poursuiveur dans l’équipe de Quidditch de sa maison, n’avait tout de même pas pu s’empêcher d’afficher un poster de ses joueurs préférés, l’équipe nationale japonaise. Voici la seule partie de sa chambre qui ôtait le côté impersonnel des lieux et qui laissait sous-entendre que le propriétaire avait dix-huit ans et qu’il y avait tout de même quelque chose dans la vie de ce jeune homme. C’était bien pitoyable, mais malgré ses efforts, Su Hee n’avait jamais trouvé quoi poser dans sa chambre. La surcharger de photos lui semblait inutile, il n’avait personne pour en prendre avec lui et il n’était pas vraiment sûr d’avoir envie d’afficher tous les membres de sa famille immense sur les murs. Les mages noirs n’avaient pas beaucoup de temps pour prendre des photos, de plus. Madame Nahm épousseta sa veste du plat de la main, en chassant une poussière invisible avec un air satisfait, puis lui tapota l’épaule avant de se retourner en direction du couloir pour lui faire comprendre qu’il devait la suivre. Ici, les mots n’avaient pas beaucoup d’usage, chacun étant très calme et connaissant suffisamment bien les autres pour avoir besoin de parler, ils se contentaient parfois d’un « bonjours » et d’un « merci » en tant que toute communication de la journée. Le jeune yunikon aimait ses parents et il savait parfaitement que son affection était toute partagée; seulement, personne ne le disait, ce qui n’était franchement pas plus mal. Ils descendirent les escaliers en silence, passèrent devant le salon au centre duquel trônait cet énorme sapin lumineux de bougies véritables, puis se glissèrent dans le hall. Dans sa lettre, il avait spécifié une heure de venue, soit 20h, et, naturellement, il était le moment venu pour Dong Soo de faire son apparition. Sa famille était regroupée dans la salle à manger et un brouhaha incessant en provenait. Combien pouvaient-ils bien être ? Hm. Une petite trentaine, ce qui faisait un beau paquet de monde attiré principalement par le curieux inconnu… qui faisait déjà attendre son père, constata Su Hee en jetant un coup d’œil à celui-ci, les yeux rivés sur sa montre, l’air impatient, et tapant du pied. Sa maman lui donna un coup sur le menton pour qu’il se tienne droit, et il se retint de soupirer profondément. Il commençait à avoir l’impression d’assister à un mariage, ce qui ne l’enchantait guère. Su Hee commençait légèrement à paniquer. Son compère avait un quart d’heure de retard, ce qui ne semblait pas bien passer du tout auprès des siens, et il craignait de ne pas le voir débarquer. Puis, soudainement, sans un avertissement, la cloche de l’entrée sonna à à peine trois mètres d’eux. Madame Nahm bondit sur la porte, retapa dans ses cheveux pour les remettre en place, lança un regard courroucé à son fils qui s’était négligemment appuyé contre le mur entre-temps, puis ouvrit la porte. Le jeune homme détailla automatiquement l’autre tandis que sa mère l’attirait brutalement à l’intérieur en ordonnant aux elfes de s’occuper de sa veste, sans manquer bien évidemment de lui lécher les bottes avec curiosité. Le fait que son père travaillait au Ministère l’avait irrémédiablement intéressé, sans doute en espérant pouvoir faire de bonnes affaires en lien avec leurs activités de mages. En tout cas, Dong Soo était vêtu convenablement. Il n’avait pas osé les vêtements affriolants ou trop décontracté, ce que le plus jeune avait craint quelques instants. Leurs regards se croisèrent pour la première fois depuis la terrible dispute, et Su hésita entre baisser les yeux comme pour indiquer une sorte d’excuse pour l’avoir fait venir, mais sa fierté l’en empêcha. Son père décroisa les bras pour aller lui serrer la main, et ce fut le noiraud qui reprit le geste et les croisant sa maigre poitrine, les yeux encore rivés sur le front de son soi-disant copain. Oh mon Dieu, quel plan foireux. Aussi, à peine ses deux parents se furent-ils remit à marcher en direction des autres convives, espérant sans doute qu’ils les suivent, il empoigna Dong Soo par le poignet en leur disant faussement qu’il devait lui parler, puis le traîna dans le fin fond du couloir, là où personne d’autre à part un elfe occupé à arroser une plante ne pouvait les entendre. « Tu pourras crier, t’énerver, me frapper si tu veux, mais plus tard, d’accord ? » lui demanda-t-il le tapant sur tout le corps jusqu’à-ce qu’il se tienne bien droit, que les plis de ses vêtements se soient estompés et qu’il ait l’air vraiment sérieux « j’ai. Hm. J’ai dit à ma famille que toi et moi… oh non je ne peux pas dire ça, c‘est horrible. » oh, sincèrement il y devait y avoir bien pire, mais la situation désespérée ne lui permettait pas d’envisager un cas encore plus désastreux que celui présent « je leur ai dit qu’on était ensemble. Crois-moi, je n’aurais pas fait ça sans de très bonnes raisons, et ça ne m’enchante pas vraiment. Mais tu es la seule personne assez dingue que je connaisse pour oser tenter un truc pareil. Donc. Ils sont trente-et-un, ils sont dans la pièce d’à côté, ils tiennent aux apparences et ils mordent. » Il le lâcha enfin, après avoir passé ses fringues et ses cheveux au peigne fin, puis soupira profondément. « Je suis. Vraiment, vraiment désolé. » De quoi, de leur engueulade dont-ils n’avaient pas encore eu l’occasion de parler ou de ce qu’il allait lui faire affronter ?.
Dernière édition par Kyeon Shaï le Mar 8 Fév - 0:14, édité 10 fois